24 novembre 2008 dans Ciné

Two Lovers, l’exact opposé de la comédie romantique

Oui, je préfère l’annoncer directement dans le titre, parce que nous, quand on est allé voir Two lovers, on ne s’attendait pas du tout à ce qu’on a vu.
L’affiche est assez cliché, je n’avais pas regardé la bande annonce, et en cherchant les horaires j’ai cru voir « Genre: Drame ». Euh, ok, mais je m’attendais peut être à un truc genre Un automne à New York où c’est triste mais c’est mignon. Bah, pas du tout!

Dès les premières images, on comprend que ça va pas être gai. Le personnage joué par Joaquin Phoenix met mal à l’aise. A la fois glauque, inquiétant, drôle et attachant, on ne sait pas trop quoi penser.
Souligné par le grain de l’image très terne (à l’inverse des comédies romantiques souvent pétillantes en couleurs), l’ambiance pesante enrobe un scénario lent mais subtil, mettant en avant des sentiments terriblement humains, mélangeant faiblesse, amour, espoir,…
Ce film chahute, même par ses plans de caméras parfois vibrants. On ressort de la salle dans un état fort peu plaisant mais en même temps on se dit que le film était bon…