24 novembre 2009 dans Ciné

Esther et frissons

Il y a bientôt 2 semaines, on a eu la chance de voir en avant-première ultra privée Esther (Orphan pour le titre anglais) qui sera dans les salles le 30 décembre 2009.

Une assez étrange façon de terminer l’année, ou de la commencer, parce qu’il y a quelque chose qui ne va pas chez Esther…

Intriguant n’est-ce pas?

Je n’ai pas l’intention d’en dire trop histoire 2 de ne rien gâcher, mais il faut bien que je vous donne mon avis sur ce surprenant thriller.

Ce film est particulier, très particulier. Il surprend, empruntant à différents langages cinématographiques, ne nous emmenant pas forcément là où on pensait aller.
Joel Silver, un des producteurs (y’a aussi Léonardo DiCaprio, ohoh), le décrit comme « un film sophistiqué, terrifiant, dérangeant » et je suis complètement d’accord avec ces qualificatifs.

On est vraiment ici face à un film d’ambiance qui vous emmène doucement mais surement dans une histoire étrange et angoissante.
La réalisation s’amuse d’ailleurs avec les nerfs du spectateur, avec ce que j’appellerais des « petites blagues » et j’avoue que ça a fonctionné, surtout sur LUI qui a flippé, oui, oui ^^.
De mon côté, j’ai vaguement sursauté au début et moins après, et même si j’aurais aimé un film avec plus de punch, le rythme est tout à fait justifié par le principe de « film d’horreur psychologique« .

Les acteurs sont pas mal, et si le personnage d’Eshter est évidemment central, la mère et la petite sœur apportent aussi beaucoup.
J’ai d’ailleurs particulièrement apprécié la dimension amenée par la particularité de la petite sœur (allez voir et vous saurez).
Côté photographie et mouvement de caméra, rien de follement original mais on sent que c’est soigné.

Eshter est donc un film plutôt réussi, et même si selon moi il ne restera pas bien longtemps dans les mémoires, il mérite le détour – pour les amateurs du genre mais peut-être pas que – notamment pour l’angle inédit qui se révèle à la fin du film, avec une scène qui envoie bien comme il faut que j’ai a-do-ré d’ailleurs…