8 avril 2011 dans Ciné

Rango, piège en eaux troubles

RangoChose étrange pour la chochotte des bestioles grouillantes que je suis, j’ai toujours aimé les caméléons (et les lézards).
Mais ceci ne nous aidera pas à parler de Rango, quoique constatant que je n’ai ressenti que très peu d’attachement pour le personnage ceci donne un indice sur la suite.

Voilà un film d’animation super bien léché, trop même tant les textures des créatures du désert deviennent repoussantes et dégoûtantes – et je me demande même si elles n’en sont pas effrayantes pour les mini-moi (c’est mon mot pour parler des enfants).
En revanche on peut sans problème s’extasier sur la poésie et la beauté de la réalisation de certains plans. Et il est troublant de voir à quel point ce dessin animé reprend tous les codes du western spaghetti à la perfection, néanmoins, si les quelques premières minutes étaient sympathiques j’ai vite plongé dans l’ennui.

Je ne saurais pas trop l’expliquer, je suis juste sortie avec un « so what » dans la tête. Un film à message, mouais… pas convaincue.
Malgré une ironie souvent séduisante, cet entre-deux ne trouve réellement sa place ni pour les enfants avec son rythme trop dilué et son aspect assez glauque ni pour les plus grands avec une réflexion assez banale.

Pour les fans de Johnny Depp en revanche, l’acteur caméléon barré est incroyablement complètement incarné par ces pixels haute def’, mais bon, il commence à me fatiguer à jouer que des personnages étranges le Johnny.

Certains ont aimé, donc à vous de voir si vous voulez vous jeter à l’eau, néanmoins je persiste à ne pas du tout le conseiller à un trop jeune public.