25 juin 2015 dans Divers

Des cas d’Ebola en Sierra Leone alors que la Guinée peine toujours à lutter contre cette maladie

Des cas d’Ebola en Sierra Leone alors que la Guinée peine toujours à lutter contre cette maladie

En dépit des espoirs que le virus Ebola peut être contenu dans l’ouest de l’Afrique, la maladie ne montre aucun signe de ralentissement en Guinée et on rapporte de nouveaux cas en Sierra Leone. Et les élections en Guinée augmentent les inquiétudes des citoyens et des experts de santé, car de nombreuses personnes habitent dans la campagne. Ebola a déjà tué 11 100 personnes dans l’ouest de l’Afrique et le virus est également présent au Liberia, mais il fait surtout des ravages en Guinée. Dans ce pays, le premier cas d’Ebola a été rapporté en mars 2014.

Le non-respect des pratiques sur les enterrements

Ebola est de nouveau actif à cause des mouvements de la population. Les gens se déplacent souvent et il y avait des personnes qui sont infectés, mais qui étaient isolées dans la campagne. Mais quand ils remontent vers les villes, alors le virus peut continuer sa contamination à grande échelle. Le virus Ebola se transmet par des fluides corporels et il a déjà tué près de 2400 personnes en Guinée. Et les responsables estiment que la maladie est toujours active parce que les communautés ne suivent pas les normes sur les enterrements. Il y a de nombreux efforts pour identifier la chaine de transmission avec des controles sur les routes. Les gens sont aussi nerveux avec la campagne électorale. Les personnes qui font la propagande estiment qu’elles ne sont pas du tout protégés, mais qu’elles doivent continuer la campagne pour les élections.

Les personnes contaminées s’enfuient des zones de quarantaine

Et Ebola est apparu de nouveau dans la capitale Freetown alors qu’on n’avait rapporté aucun cas depuis 18 jours. Un 4e cas a été confirmé par le gouvernement dans la capitale. Ce nouveau cas concerne une personne qui s’est enfuit d’une zone de quarantaine en Sierra Leone pour venir à Freetown. Les responsables estiment que les personnes infectés ne respectent pas la quarantaine et elles infectent ainsi d’autres personnes alors qu’on aurait pu contrôler la maladie. Et ces mêmes responsables ajoutent que la situation va empirer si les gens ne changent pas leur attitudes sur les protections de santé et le respect des zones de quarantaine.

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