2 séances ciné pour 1
Non ce n’est pas la promotion du moment pour motiver les troupes à se ruer dans les salles sombres mais simplement ma soirée ciné dont je rentre tout juste qui m’a valu pour la première fois d’enchainer 2 films à quelques minutes d’intervalles.
En général, je refuse cette option -malgré ma carte UGC- car j’aime me plonger dans l’univers des films que je vois et forcément ça me prends un peu de temps pour en ressortir. Je vous arrête tout de suite je ne vais pas pour autant voir des films super profonds mais chaque oeuvre à son univers propre, qu’il soit intello ou pas.
Aimant les films qui font trrrrrrembler de peurrrr je propose donc « 30 jours de nuit », me jetant sur le seul film du genre à l’affiche depuis des lustres. Comme d’habitude, j’y vais à l’aveuglette, cette technique m’ayant valu des bonnes surprises que je n’aurais jamais pu découvrir si j’avais écouté les critiques. Hop! réservation au Georges V.
A l’arrivée, bonne surprise, le film est dans la salle 1, celle avec balcon. Malgré les 2 espèces de choses qui essaient de me passer devant, j’arrive à nous trouver des places au centre du 1er rang du balcon. Parfait!
Abstaction faite des pubs qui me paraissent être de plus en plus longues – zzZzzZZzz, le film démarre tranquillement. Pour l’instant donc, r.a.s. L’intrigue s’installe et chic, quelques sursauts de trouille – j’étais venue pour ça tout de même. Ouais chic, c’est ça…. bah ça a pas duré.
Mon voisin de gauche s’est mis à glousser tout en faisant mine de tousser ensuite surement pour dissimuler son rire idiot. Mon voisin de droite a lui décidé de se mettre à manger frénétiquement son pop-corn, comme ça, spontanément, alors qu’il s’en était privé depuis le début… étrange… peut-être un signe d’ennui… surement un signe d’ennui. N’empêche que c’est agaçant. Allez m’expliquer pourquoi les mangeurs de pop-corn vont toujours à la recherche du grain qui se trouve au fond du pot alors que celui-ci est encore plein. Allez aussi m’expliquer pourquoi on vend des trucs qui croustillent au ciné alors que ça emmerde tout le monde, ils feraient mieux de vendre des marshmallows – franchement c’est du bon sens, non? Bref je m’étale mais c’est du film dont je suis censée parler.
Donc entourée par ces charmants voisins, même si l’écureuil pop-cornholic s’est fait rapidement calmé par Benjamin, je commence moi aussi à m’ennuyer sec, et en plus à être contaminée par le rire finalement parfois justifié de mon voisin de gauche. En gros pour résumer les points, hummm… négatifs :
-vampires (oui c’est un film de vampires) assez réussis si il n’y avait pas eu de son. Horreur, enfer et damnation! moi grande admiratrice de la race aux dents pointues confrontée à des débiles qui ne savent pas articuler mais juste « parler » avec le fond de la gorge. En tout cas moi j’adhère pas.
– pas de rythme, ça traînasse, c’est mou du genou
– brune mono-expressive version terrifiée (déjà vue dans un film du genre je crois d’ailleurs)
– massacre à la trancheuse … no comment
– dialogues ayant dépassé le débile profond à la fin
– fin mémorablement morveuse, comprendront ceux qui iront le voir malgré tout
Bref sortie foncièrement pas habitée par quoique ce soit – ok je n’ai qu’à m’en prendre à moi même – et ayant été frustrée par cette séance stérile, j’ai eu envie de rattraper le coup. Quelques mètres plus bas, l’UGC Normandie. J’avais prévu de voir Into the wild et Reviens-moi. Reviens-moi commence à peine (donc largement le temps avec ces foutues pubs), on prend donc les billets. J’avais voulu aller voir ce film juste motivée par Keira que je trouve magnifique.
Et bien ce deuxième film a sauvé ma soirée ciné. Un film charmant, avec des belles couleurs, des belles images, de jolis plans, le tout bien filmé. Keira est, je le confirme, admirable ; le 1er rôle masculin est aussi très bien. Bon le scénario est bien, sans plus ; il a au moins le mérite d’être original, enfin je crois. Pas de débordement d’émotion sauf à la toute fin où j’ai réussi à versouiller une mini larme. Ouf!
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Samoht