Courez vite plonger Into the wild
Tout juste de retour du sauvage forum des halles et de son UGC ciné cité et encore toute retournée par notre séance ciné, j’ai simplement envie de dire qu’Into the wild est un film touchant, fort et simplement beau.
J’avais été intriguée par la bande annonce, attirée par le sujet qui n’évoque qu’un fantasme pourtant incompatible avec qui je suis. La semaine dernière nous avions loupé la séance du dimanche après-midi et compte-tenu de la duré du film (2h50) je n’avais pas souhaité me lancer dans une séance du soir parce que oui j’aime bien faire ma petite grand-mère à la maison le dimanche soir. On s’est donc précipité sur les bornes d’achat de billets dès notre arrivée au forum des halles aujourd’hui histoire 2 profiter d’une grande salle et donc d’un écran à la mesure des images de natures que promettait ce film.
Si j’avais un peu peur de la longueur du film et donc des longueurs possibles dûes au sujet, au générique de fin pourtant j’aurais encore pu rester des heures devant cette histoire.
Dès le début, on comprend qu’on n’est pas devant une de ces productions hollywoodiennes : aucune fioriture, jusqu’à la police de caractère du titre qui en devient retro. Le scénario nous plonge directement dans le coeur du sujet et rapidement oscille avec d’autres éléments. Car si le Wild est là il n’y a pas que ça et le film ne se résume donc pas à des scènes de nature. Les rencontres que Supertramp fait lors de son voyage ajoutent une dimension que je ne m’attendais pas à rencontrer dans ce film et c’est probablement ce qui m’a le plus touché, les belles images de nature n’étant par contre pas à la hauteur de mes espérances. Je n’ai pas non plus été touchée par la raison qui le pousse à partir mais la manière dont il est traité fait ressentir toute l’émotion de la situation.
Je ne dirai rien de plus, histoire 2 vous laisser découvrir le reste, à part suggérer à nouveau de prendre vos billets direction the wild…
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http://www.jenesaispaschoisir.com Juliette
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Samoht