Il était une fois au Château de Tokyo Palais de Fontainebleau
Non, je ne m’emmêle pas les pinceaux et n’ai pas fumé la moquette [Benjamin@EDIT : en même temps tu es un peu comme Obelix : tu es tombée de temps quand tu étais petite], ce qui, je vous l’accorde, aurait pu expliquer certains de mes comportements, mais non tout ceci est 100% naturel :p .
Les artistes exposant à la résidence (oui j’ai appris que ça s’appelle comme ça, ça culture cultive les expos hey) du Palais de Tokyo au Château de Fontainebleau par contre ça je sais pas 😉 .
Et oui l’art, oserais-je dire ULTRA, contemporain se mélange aux vieilles pierres et j’adore l’idée. Conclusion, quand Fleur m’a proposé d’aller voir ça je n’ai pas hésité une seule seconde. En plus c’était à l’occasion du vernissage public et ouvert à tous avec soirée en plein air à la clé et ça c’est bien!
Hop débarquement au Château via une navette (ça c’est cooooool aussi [Benjamin@EDIT : oui tu sais à quel point je n’aime pas prendre la voiture …]) et c’est parti pour l’expo.
Ahhhhh y’a l’feu au Château, bougez-vous les gens, restez pas plantés là !!
Mais non, y’a pas le feu, et non je jure, je ne l’ai pas cru 1 seconde, c’est juste une oeuvre d’art, oui, c’est de l’art! En l’occurrence là c’est Smoke de Henrik Plenge Jacobsen? Han, han… ok, j’aime bien. Et même que ça rend encore mieux de nuit. Mais sinon, cette expo?
Bah sincèrement je n’ai pas été séduite. En même temps je dois avouer que je suis assez hermétique aux oeuvres habituellement présentées au Palais de Tokyo à part de très rares exemples.
La quinzaine d’oeuvre est dispersée de manière, je trouve, trop anecdotique et la scénographie est inexistante [Benjamin@EDIT : scénographie …???! mais bien sur !]. Tant et si bien que n’ayant pas parcouru les couloirs du château armé du plan de l’expo, je suis passée à côté de pas mal d’oeuvres [Benjamin@EDIT : moi je me souviens surout de toi et Seb entrain de mitrailler chaque oeuvre à base de 100 photos par minute ;)]. Celles que j’ai pu repérer sont elles restées obscures car il n’y avait personne pour m’expliquer l’idée (enfin y’avait quelqu’un mais c’était je l’ai compris qu’à la fin). Bref…
Néanmoins y’a eu des moments amusants, comme avec l’oeuvre sans titre (c’est trop compliqué de donner un nom franchement? :p ) de Arcangelo Sassolino (ils ont tous des noms à coucher dehors ou c’est moi?) qui consiste en un piston détecteur de mouvement qui fini par exploser des bûches. Oui, rien que ça! Et forcément, placé à côté d’une des cheminées du Château, on comprend mieux la « manière contemporaine d’habiter un monument d’histoire, avec des œuvres témoignant d’une présence fantomatique qui réactivent de manière ironique la dimension historique exceptionnelle d’un grand site patrimonial. » (à vos souhaits! – citation trouvée sur le brief du site du Palais de Tokyo by the way, et ouais je travaille mes billets moi) [Benjamin@EDIT : moi j’ai adoré cette oeuvre (enfin ce truc). J’étais comme un gosse à attendre que la buche éclate en deux …]
Deux oeuvres m’ont assez plu – et oui, c’est vrai ça, c’est une assez bonne proportion au regard de ce que j’ai vu – enfin j’ai bien aimé, pas de coup de coeur ni de cri au génie mais bon les voici :
– dans la famille art décalé/glauque/trash je demande le chat (vrai, anciennement vivant) gonflé à l’hélium qui porte le doux nom de Beginnings of space travel de Werner Reiterer – ouais c’est un peu étrange mais moi et mon humour noir ça nous fait marrer [Benjamin@EDIT : (gros bourrin inside) j’ai toujours pas compris si c’était un vrai chat ou pas …]
– dans la famille c’est joli (et c’est rare l’esthétisme dans l’art contemporain je trouve) je demande l’éléphant naturalisé (c’était pas une sculpture?!!???, j’aurais vraiment dû lire le truc pendant l’expo) qui joue l’équilibriste dans la bibliothèque, la perspective est magique, limite surréaliste, ça fait décors d’Harry Potter… bon ok la comparaison est nulle mais bon on se comprend quoi, et on doit cette oeuvre nommée Würsa à Daniel Firman (enfin un nom normal ^^)
Pour le reste je ne vais pas vous faire la liste mais y’en a vraiment qui me laissent… perplexe (c’est assez politiquement correct ou pas? :p ).
Le ponpon c’est l’oeuvre qu’on peut pas regarder parce qu’ils n’ont pas mis d’éclairage dans la pièce… je l’ai vu en photo mise en lumière grâce au flash conclusion… j’avais rien râté ^^, et aussi l’oeuvre tellement ?!!?? que tu croyais que c’était tout sauf de l’art!
Après lecture de la mini-explication sur le plan fourni à l’entrée ça passe mieux néanmoins je n’adhère pas à ces concepts qui restent incompréhensibles quand on n’a pas le mode d’emploi.
Fin de l’expo, le buffet avait disparu, restait juste de quoi boire [Benjamin@EDIT : pour une fois que je n’avais pas la voiture Enfin j’ai quand même pu boire 3 ricard, c’était d’ailleurs la première fois que je goutais le Ricard en bouteille déjà préparé, c’est pas mauvais du tout … Euhh comment ça je dévie ?] (sont rapides ces amateurs d’art, ironie inside :p ) conclusion on est sorti diner dans Fontainebleau après un parcours photo amusant avec le chéri de Fleur, puis on est revenu pour danser dans une des cours du Château et là c’était super cool.
De la bonne musique, des jeux de lumière sympas et des projections de films, j’ai trouvé un pavé assez large pour poser mes talons hauts sans me fouler une cheville et j’ai dansé à coté des enceintes pour bien sentir les basses ^^. Un vrai moment fashion/trendy/hype jusqu’à 1h du mat’ où il était temps de reprendre la navette direction Paris. Un grand merci à Elegangz pour l’invit’ !
Pour ceux qui sont tentés par l’expo, parce qu’il vaut toujours mieux voir par soi-même, elle continue jusqu’au 17 Novembre, entrée plein tarif 8€ (tous les détails ici).
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