Complètement gaga de mon Sackboy à moi ou pourquoi LittleBigPlanet sur PS3 est un jeu à ne pas manquer

Pfiou, ça c’est du titre à rallonge! En même temps je n’arrive pas à modérer mon excitation à propos de ce jeu au combien attendu et qui heureusement répond non seulement à nos attentes mais les dépasse même.
Car oui LittleBigPlanet est un petit, que dis-je petit, ENOOOORME chef-d’oeuvre vidéo-ludique comme il y a peu.

Bon, commençons par le commencement. LittleBigPlanet est un jeu de plateforme exclusivement sur Playstation 3. Rhaaaa, c’est malin, la seule console qu’on n’a pas encore!!!
Mais ce jeu est tellement génialissime qu’il justifie l’achat de la PS3 à lui seul!!!! (et non je ne suis pas payée pour dire ça – d’ailleurs si Playsation a envie de me remercier par une PS3… j’ai parlé moi?)

Donc, un jeu de plateforme, oui de plateforme, et je dois vous dire une chose, je n’avais pas pris un tel pied depuis les premiers Mario! Oui, j’ose! Toucher à l’intouchable, comparer à l’incomparable! Je ne sais pas si cette petite grande planète aura la pérennité du génial Mario mais je lui souhaite.
1-2, 1-2, on reprend ses esprits fifille et on explique pourquoi on aime d’amour ce jeu. Ok c’est parti!

Donc, un jeu de plateforme, oui de plateforme, non j’ai pas buggé, je reprends juste cette histoire de plateforme pour vous dire un jeu de plateforme oui, mais pas en 2D, et noooon pas en 3D non plus à proprement parler mais en 2D et demi! Ah ahhhh, ça vous en bouche un coin!
Ce sont les 2 adorables filles tout droit venues d’angleterre (ce jeu est anglais, sont forts ces anglais!) et parcourant le monde pour parler du jeu je veux leur job (je sais pas pourquoi je le barre je le veux vraiment) qui nous l’ont expliqué lors d’un rendez-vous très privé avec l’univers de cette géniale planète.
Mais qu’est-ce que ça veut dire???

Bah en gros, on se balade de gauche à droite, de droite à gauche, de haut en bas, de bas en haut, donc ça c’est de la 2D, et aussi un peu en profondeur, ça c’est de la 3D, et c’est le UN PEU qui fait que c’est pas vraiment de la 3D vu qu’on ne se balade que sur 4 plans en profondeur (plans pas très faciles à appréhender parfois mais ça va quand même hein, faut prendre le coup de main).

Et on se balade donc dans cette 2D et demi dans des graphismes juste géniaux, oui géniaux, génialissimes (je me répète, et alors) même, parce que ça ose, c’est du jamais vu dans un jeu vidéo, c’est riche mais pas clinquant, c’est poétique, mignon, marrant, souple et… personnalisable!
Ces mondes faits de bric et de broc, tous différents, riches de clins d’oeils amusants et de mécanismes surprenants, sont faits de bouts de cartons et de tissus, littéralement, mais en virtuel! Et si vous avez envie de tagger un mur, là comme ça, bah vous pouvez. Un sticker trouvé dans votre Pop-it (le petit menu fluo qui s’ouvre sur simple pression d’un bouton) et hop! Chaque jeu devient unique et ce qui le représente le mieux est sans doute le POD, votre espèce de vaisseau spatial en carton décorable à vos souhaits.

Et votre garçon-sac aussi peut changer de look à volonté et adopter d’ailleurs des tenues à exploser de rire parfois.

Et votre Sackboy ou Sackgirl ou Sackjesaispasquoi pourra se marrer lui aussi puisqu’il est une espèce de petite poupée de chiffon (effet « souple » très bien rendu d’ailleurs pas que dans les cinématiques) qu’on peut faire danser comme une marionnette grâce à la manette Sixaxis et à qui on peut attribuer des émotions.
Bref, un personnage très expressif et très attachant. J’en veux un pas virtuel moiiiiiiiii.

Et puis si ça vous suffit pas d’évoluer dans les mondes super ultra géniaux créés par l’équipe de Media molecule, bah vous pouvez créer vos propres niveaux grâce à un système qui ouvre des possibilités folles et les mettre à disposition de la communauté LBP.
Par contre, moi, je n’ai pas encore tenté la création d’un monde, parce que je n’ai pas envie de faire un truc vite faite mal fait mais de faire un truc qui assure et ça à mon avis ça prend graaaaaave du temps et de la patience et puis des idées, oui, des idées… Et justement des idées bah visiblement ça manque pas sur cette planète parce que j’ai découvert des mondes créés par des amateurs justes ultras bien faits et remplis d’astuces qui découvrent même des systèmes pas utilisés dans le jeu de base.

Et oui, moi qui ai terminé le mode histoire assez rapidement (mais pas à 100% hein, parce que trouver tous les objets à collecter pour enrichir son potentiel créatif c’est pas évident évident), je me suis d’abord dis « bah dit moi c’est pas bien long »…
Mais en jouant enfin en ligne j’ai compris qu’en fait ce jeu est infini. Si on prend du plaisir à fouiller les niveaux du jeu de base pour obtenir ces fameux 100% (bon sang quelqu’un a un code pour avoir tous les objets???), on prend encore plus de plaisir à découvrir les mondes créés par des Sackboys d’ne autre PS3 et on reste ébahi devant tant de créativité : un niveau quizz, c’est possible, une charade aussi, ou alors un revival de space invaders… IN-CRO-YABLE! J’adore, j’adhère, je vénère ces fous de patience qui nous concoctent des niveaux sublimes. Quand on aime, on met en favori pour le retrouver sur sa planète Niveaux cool en un clin d’oeil ou presque (pas super pratique à retrouver parfois mais ça a l’avantage de faire tomber sur de nouveaux niveaux).
Et puis y’a aussi le mode partie rapide qui rajoute encore de la durée de vie, bref c’est juste… que… bah c’est dur d’éteindre sa console tellement l’univers est immense!

Vous l’aurez compris, on a accès à ces univers grâce à la connexion internet. Mais grâce à cette fameuse toile dont on ne saurait se passer, on a aussi la chance de pouvoir jouer à plusieurs si on n’a pas ce soir là des potes à la maison.
Car oui, ce jeu est multijoueur, et pas tout connement (mais quel langage jeune fille… schizophrénie niveau 2)! Figurez-vous qu’à n’importe quel moment, oui n’importe quel m’sieur-dâmes, vous entendez bien, à n’importe quel moment un joueur peut rejoindre ou quitter la partie sans que celle-ce ne soit affectée. Si c’est pas un truc de taré ça je sais pas ce que c’est. Et que ce soit en ligne ou en local, truc de malade! Ce qui sera drôlement utile pour finir le jeu à 100%, puisque certains mécanismes ne sont déclenchables qu’en mode coopératif à 2, 3 ou 4.
Et, là, comme ça, j’ai envie de vous raconter que le soir où j’ai eu le jeu. On est allé jouer à 4 avec des amis et on a littéralement pleuré de rire car ce jeu est truffé d’humour, humour qui ressort d’autant plus en bande de joyeux potes!

Ah et puis les potes, pas besoin que ce soit des bêtes de jeu vidéo, non. Parce que ce jeu est super simple à prendre en main. En gros y’a 2 boutons à piger : sauter, accrocher. Pour le reste je répète, la gestion des plans est un peu délicate mais sinon ça coule juste de source, un bonheur! (Mais ça veut pas dire que c’est trop facile hein, y’a des moments ultra tendus du sac!)
Mais les boutons de la manette sont aussi bien exploités pour faire vivre votre Sackboy et signaler par simple langage du corps à vos compères vos sentiments ou alors même vous taquiner à vous pousser, tirer ou taper. Mais c’est pas méchant, hein, c’est juste marrant . Par contre, pour chatter, c’est franchement pas pratique mais c’est pas grave, pas le temps de vraiment parler, y’a tant de mondes à explorer!

En gros, si je me la pète testeuse de jeu vidéo, je lui mets un 20/20 à l’aise, même un 22 allez parce que ce jeu est juste parfait! Bon c’est pas tout, moi je vais jouer 😉

Et vous vous courez vite l’acheter puisqu’il est enfin sorti en France depuis hier!!!!