William Sheller, mon dieu que j’l’aime!
A défaut d’avoir eu un coup de cœur découverte musicale ces derniers temps, j’ai eu envie de vous parler d’un de mes coup de cœur éternellement renouvelé, l’immense musicien William Sheller.
En plus, ça tombe bien vu que ce grand auteur, compositeur et chanteur (dire qu’il me semble qu’il a un jour dit qu’il n’était pas chanteur… moi j’adore sa voix, son timbre, son phrasé…) a sorti un nouvel album, Avatars.
Si j’ai eu plaisir à écouter cet album en écoute en ligne sur Deezer (mais quel bonheur!) que certainement je rajouterai prochainement à l’intégrale que je m’étais offert à Noël dernier, et si j’ai apprécié découvrir de nouveaux chefs-d’œuvre de mélodie et de poésie (une petite préférence pour Felix & Moi, Le veilleur de nuit et le Log out), j’ai surtout envie de vous parler de mon Sheller à moi, de mes titres préférés, de ceux qui à chaque fois me font vibrer comme si je les entendais pour la première fois, de ceux que je connais par cœur…
Parce que si à peu près tout le monde connais Un homme heureux, c’est loin d’être le meilleur morceau de ce génie alors merci de ne pas en rester là!
J’ai connu William Sheller grâce à ma maman (comme quoi) quand j’étais encore toute gamine, enfin il n’est jamais trop tôt pour apprécier la bonne musique.
Bercée par ses mélodies souvent mélancoliques et ces textes aux images douces et délicates, je me dis que peut être c’est en partie grâce à lui que j’aime ce que j’aime désormais. Des œuvres de qualité, raffinées mais osées, des univers fantastiques soupçonnés d’humour, d’amour, de tendresse et de dure réalité joliment présentée. Si parfois je regrette quelques arrangements trop « synthé-cymbale » à mon goût, l’ensemble de son œuvre reste un des plus beaux bijoux musicaux.
Je suis strictement incapable de dire quel titre de lui je préfère, mais si je ne réfléchis pas très longtemps je pense tout de suite Aux miroirs dans la boue et aux Filles de l’aurore, probablement parce que justement j’ai construit des images douces et vaporeuses qui restent dans ma mémoire.
Mais j’ai aussi forcément envie de parler de Maman est folle (cherchez le lien…) ou du Carnet à Spirales. Mais aussi du virtuose Symphoman et du fou Rock’n’dollars à ne pas confondre avec Dans un vieux Rock’n’roll. Et puis il y a forcément Oh J’cours tout seul, mais il y a aussi Nicolas et Petit comme un caillou. Ou encore Fier et fou de vous, Les orgueilleuses et Les petites filles modèles…
Je crois que je pourrais continuer encore et encore mais l’essentiel est dit sauf ce que je place comme mon album préféré, une espèce d’extra-terrestre dans le paysage de la chanson française.
Mais avant de vous en parler, j’ai envie de souligner le fait que ce cher William a une formation classique. Oui cet homme compose des symphonies et autres pièces du genre qui font comprendre d’où il tire sa virtuosité et sa maitrise de la musique.
Cet album c’est Ailleurs, une pièce de 1989 à univers épique et fantastique, qui a chaque fois me fais voyager dans des lieux lointains de mon imaginaire. A mon grand regret, il n’est pas écoutable en tant qu’album sur Deezer (mais j’ai reconstitué l’enchainement des premiers titres comme j’ai pu dans la playlist Deezer créée pour cet article, la fin de l’album n’étant pas en ligne).
Un titre remarquable parmi cette œuvre magique, Excalibur, dont j’ai grâce à cet article découvert le clip, réalisé par Philippe Druillet (qui avait créé pour l’occasion un coffret collector… zut ça je l’ai pas).
Je vous laisse apprécier ce chef d’œuvre (dommage que ce soit si pixellisé :/ ) et vous conseille fortement de découvrir l’intégralité de cet album.
Et un joli texte avec :
C'est grand bonheur mon noble père De vous revoir si plein de vie De retour sur vos nobles terres Devant vos fières compagnies, Après ces longues années de guerre Le ciel est témoin qu'aujourd'hui C'est grande joie pour la ville entière D'ouvrir ses portes à grands bruits Sont venues Misère et longue nuit "Dieu me l'a donné" "Dieu me l'a repris", Sont partis Nos frères, nos ennemis "Dieu me l'a donné" "Dieu me l'a repris", Dieu vous a gardé Qu'il en soit béni Il a fallu tant de terre Pour y creuser tant de lits Que des montagnes entières Ne nous ont pas suffi, Parce qu'il vous fallait tant de pierres Pour faire des églises jolies Où l'on chantait votre lumière Où nous nous sentions si petits. Dans la forêt de vos bannières Souffle un bon vent claquant de vie, Le soleil brûle vos gants de fer C'est un grand jour que celui-ci, Mais permettez mon noble père Que je vous laisse à tout ceci Le route est longue jusqu'aux frontières Je devrai voyager de nuit. Sont venues Misère et longue nuit "Dieu me l'a donné" "Dieu me l'a repris", Sont partis Nos frères, nos ennemis "Dieu me l'a donné" "Dieu me l'a repris", Dieu vous a gardé Qu'il en soit béni Il a fallu tant de terre Pour y creuser tant de lits Que des montagnes entières Ne nous ont pas suffi, Parce qu'il vous fallait tant de pierres Pour faire des églises jolies Où l'on chantait votre lumière Où nous nous sentions si petits. Sont venues Misère et longue nuit "Dieu me l'a donné" "Dieu me l'a repris", Sont partis Nos frères, nos ennemis "Dieu me l'a donné" "Dieu me l'a repris", Dieu vous a gardé Qu'il en soit béni Je m'en vais porter en terre Au fond de notre vieux pays Diane la douce aux cheveux clairs Dont je ne sais trouver l'oubli, Elle dormira comme en prière Du plus beau marbre que l'on vit Sous la plus belle des lumières De vos églises si jolies.
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