Strip-Tease et Effeuillage Burlesque

J’ai un peu hésité à parler ici d’un sujet aussi dénudé…

Une invitation à une soirée entre filles m’a amené, à l’occasion de la sortie du roman intitulé Strip-Tease chez Fleuve Noir dans une boutique, comment dire, hummmm, sexy « 1969 Curiosités désirables » – tout est dit je crois.
Pour l’occasion, nous avons eu le droit à quelques leçons d’effeuillage féminin burlesque – autrement dit de déshabillage rétro sexy et jamais vulgaire- par la jolie Lady Flo.

Tout un programme!

A quelques jours de la Saint Valentin, voici donc un billet à haute teneur sexy, attention ;p .

Parlons d’abord de cette soirée…

Un petit comité, une poignée de filles curieuses d’assister à ce programme inhabituel.
Le truc chouette est que tout est resté toujours très élégant. Une rapide présentation du pourquoi nous étions là, le roman, et une délicate prestation de Lady Flo, ici pour décliner la thématique du roman, pour nous faire comprendre qu’être féminine c’est penser à plein de petits détails.

Oserais-je dire que tout ça (mettre du vernis aux pieds, s’asseoir avec distinction, être mi-fatale, mi-lolita,…) je le savais déjà mais ça fait du bien malgré tout de le ré-entendre.^^

Après un exercice assez amusant « comment enlever des gants » auquel je me suis prêtée non sans gêne mais avec plaisir malgré tout, nous avons eu droit à un show très private d’effeuillage, par une des Dolls de L’école des Dolls, avec même du titi-twist (là c’est probablement mal écrit mais je n’ai pas su retrouver l’orthographe correcte) à la fin. J’aime ce côté rétro-burlesque.

D’ailleurs, au cas où vous n’auriez pas remarqué, ça revient à la mode. Il paraîtrait qu’aux USA le cabaret burlesque fait un tabac (la preuve y’en a même dans Gossip Girl :p ) et à Londres aussi.
La France comme d’hab’ est à la traîne mais j’espère bien que ça va vite changer car je trouve ça tout à fait charmant et tellement plus élégant que les actuelles manières so cheap d’aborder le sexy.

Et ce bouquin…

Et bien en parlant de sexy et de manières plus ou moins élégantes, nous sommes toutes reparties avec le roman Strip-tease.

Le pitch : une strip-teaseuse qui aime son métier mais a aussi une facette de détective se retrouve dans une enquête délicate dans le milieu du monde de la nuit.

Je lis peu, on pourrait même dire pas, cependant cela ne m’empêche pas de savoir si un texte est bon ou pas. Dans la soirée déjà, j’avais ouvert le bouquin, assez épais mais écrit gros, et étais tombée sans chercher sur « …bite… ». Okééééé…  Et bien ça, ça, c’est tout sauf élégant.

Un effeuillage féminin

Mon a priori s’est confirmé dès les premières pages : un mélange d’écriture lourde « nous nous trouvâââââmes » (j’espère juste une mauvaise traduction) à une couche épaisse de tartinage de détails pour remplir les pages « il sortit son briquet Bic » le tout régulièrement agrémenté de mots bien gras, bien crus, tapant dans la facile provocation, un shocking spirit à 2 balles parce qui, disons-le, ne fait rien à part ôter de l’élégance dans les propos. Et ça pour moi ce n’est pas féminin.
Mais, ça mis à part, le bouquin est fait de la sorte qu’on a envie de savoir la suite. Rha, la curiosité féminine :p et c’est vrai qu’elle est assez attachante cette héroïne. Conclusion, j’en suis à plus de la moitié, et mis à part quelques passages crus à des moments – qui conclusion me font sourire (après le primo-choc agression)- ça se laisse lire…

Enfin, laissez-moi tout de même vous dire qu’il est clair que je préfère l’élégance rétro de la suggestion à l’étalage vulgaire et cru.

En gros, Effeuillage:1, Strip-tease:O.

Ça y est, je suis déterminée pour prendre des cours sur Paris! Et vous, avez-vous tenté l’expérience?