Week-End à Nantes, nana na naaa na naaaa na naaa
Ouais ok, c’est pas tout à fait ça la chanson mais bon hein, j’fais c’que j’veux c’est MON territoire d’expression personnelle et l’envie du jour c’est de vous parler du charmant week-end que nous avons passé à Nantes il y a 2 semaines.
Je vais faire ma parisienne, mais en général je ne suis pas super fan des « villes de province » pinaise pourquoi je dis ça je vais me faire bâcher dans tous les sens, c’est pas méchant c’est juste qu’il en faut pour tous les goûts hein mais là la province m’a eu puisque j’ai eu un vrai coup de cœur pour cette ville aux mille visages.
Si il n’y avait que quelques mots à retenir de ce week-end ce serait : mer, château, loups, géants, machines, éléphant, île, hangars, lieu unique. Mais vous vous en doutez, il n’y pas que ça à retenir alors, zou, voilà la suite.
Histoire 2 s’organiser pour tout raconter, on va commencer par le début.
On a donc pris le train à Paris pour se retrouver 2h30 plus tard à la gare de Nantes, à 2 pas du centre ville et à 1 seul des magasins pour adultes et à 1 pas et demi du Château des ducs de Bretagne.
Alors, moi, je suis quiche (ouais ouais ça va je sais qu’on le savait) je ne savais pas qu’il y avait un château à Nantes – la chanson (nan pas celle là, l’autre) disait « dans les prisooons de Naaaanteuuuuu » et pas « dans les châteaux » alors hein c’est pas de ma faute. Hum… bref. Donc, là on est au château, ok?
On se retrouve au milieu d’une rue envahie par la foule, à regarder un mur du Château, et là quelqu’un m’explique que y’a une petite géante qui dort à l’intérieur du château mais qui va pas tarder à se réveiller. Euh…. oO??
Quelques minutes après on se dirige vers l’intérieur du Château pour déposer temporairement nos bagages et là, dans les douves (divinement envahies par la nature), des loups. Wouhouuuu, trop cooooool!
Nan mais sérieux trop cool, j’avais jamais vu des loups en vrai (enfin d’autant que je me souvienne). Et figurez-vous que ces loups en liberté dans les douves sont une œuvre d’art, une histoire de relier avec le passé et je sais pas quoi (délire d’artiste à lire sur le panneau autour si vous y allez) et qu’ils sont là à l’occasion d’Estuaire, un parcours artistique d’œuvres contemporaines présenté jusqu’au 23 août.
On arrive dans la cour du château mais il n’y a qu’une grande chaise, vide. Ok. On ressort après avoir posé les valises, et au loin je comprends enfin qui est cette géante. Enfin je comprends, j’aperçois au loin une grande poupée qu’on habille d’un ciré. Mais elle disparait vite.
Soit! L’heure était venue d’aller nous cultiver un peu. Notre planning prévoyait la visite de l’exposition La Mer pour Mémoire qui se tient au Château des Ducs de Bretagne jusqu’au 27 septembre 2009.
La mer, c’est pas mon truc (ah bah décidément!) mais je dois avouer que j’ai été très agréablement surprise par cette exposition. Côté cible public, je dirais que c’est adressé à un public « familial », les objets présentés n’étant pas spécialement passionnant pour des grands connaisseurs.
Les 550 pièces de l’exposition sont expliquées de manière très pédagogique aussi bien aux adultes qu’aux enfants notamment grâce à un étage ludique destiné aux jeunes matelots pour apprendre en s’amusant. Côté scénographie, j’ai apprécié le grand sens du détail et tout est pensé, du sol au plafond, côté lumières ou côté sons, pour simuler le voyage sur un bateau.
Pour les néophytes comme moi on apprend plein de trucs, et je conseille évidemment la visite guidée (même si tout est très bien renseigné par l’affichage) pour en apprendre encore plus dans d’agréables conditions (puisque la guide sur laquelle on est tombée était juste adorable).
La tête pleine mais l’estomac creux, nous sommes allés déjeuné, après avoir posé nos valises à l’hôtel, dans le cœur de Nantes et le choix fût difficile tant les rues fourmillent de lieux qui donnent envie. Le quartier médiéval autour du château est particulièrement charmant. Puis nous sommes partis sur l’île…
Et oui, à Nantes il y a une île qu’on rejoint très facilement à pied (mais si on est feignant on peut prendre le tramway). Sur le chemin, on croise notre petite géante dans les bras d’un scaphandrier géant, sur une chaise. Ils dorment…
J’entends tous les Nantais (TOUS sortis dans les rues pour l’occasion oO) parler avec douceur de leurs géants. C’est touchant de voir ces grands enfants autant se prendre aux jeu d’un événement visiblement organisé par Royal de Luxe (oui comme le hamburger, enfin presque) depuis des années. Une jolie et originale tradition!
Sur l’île Nantes montre un autre visage, une facette plus moderne, un peu folle. Les chantiers navals ont laissé place à des lieux exceptionnels.
Les Machines de L’île en font partie. Ces énormes hangars cachent de fous et savants mécanismes dans des animaux en bois… C’est pas clair? Regardez plutôt!
Entre l’Atelier, la Galerie des Machine et le Grand Éléphant, je ne savais plus où donner de la tête. Moi qui suis une fan de Myst (la série de jeux vidéos) ça me rappelle un peu cet univers hors du temps.
Nous sommes montés sur l’éléphant le lendemain, pour une balade vue de haut. C’était à faire, mais au final c’est presque plus plaisant de le regarder d’en bas, parce que en haut y’a rien à faire et il avance lentement…
Sur l’Ile il y a aussi le Hangar à bananes, un lieu qui porte encore le nom de sa fonction passée mais qui est devenu un espace multiple partagé entre lieux de restauration, de fête nocturne, d’exposition… Bref, un éclectisme à savourer quand on reste un peu plus longtemps qu’un w-e. En tout cas j’adore l’idée!
La journée arrivant à sa fin, nous nous sommes offert des crêpes chez Heb Ken (où les serveurs ne sont pas spécialement aimables mais le choix de garniture hallucinant) puis nous sommes allés dans un lieu unique, le Lieu Unique.
Non je ne radote pas, Le Lieu Unique c’est une espèce de Palais de Tokyo (pour ceux qui connaissent) version Nantes, à l’endroit des anciennes usines LU (oui oui les biscuits, petits beurres et cie).
A l’intérieur, un hammam, une salle d’expo, une librairie, un bar, un resto, des toilettes juste génialement trash. Un super DJ anglais, Andy Votel, passait des sons rétro-psychédéliques-60’s-cosmopolites juste géniaux (mais un peu trop fort). Autour de nous des gens de tous « profils » qui s’amusent simplement. Excellent quoi!
Le lendemain, on s’est levé tant bien que mal pour tenter de voir le départ des géants, on les a raté (ce qui aura au final été plus ou moins le cas tout le w-e :/ ) et c’est bien dommage car ces géants sont en fait d’immenses marrionnettes qu’un système savant couplé à des grues mobiles et la force humaine permet d’animer.
J’aurais tellement voulu les voir marcher, mais bon ce sera pour une autre fois et puis y’a le net pour rattraper :
Après un déjeuner à La Cigale, un restaurant historique de Nantes, nous sommes retournés sur l’île (pour monter sur l’éléphant), puis baladés dans la ville vers la cathédrale où les tilleuls embaumaient, un bonheur! Mais il était temps de retourner vers la gare avec certes une grosse fatigue dans les pattes mais une bonne fatigue!
Nantes est une vraie découverte, j’aurai plaisir à y retourner. D’ailleurs il va falloir que j’y retourne, ne serait-ce que pour prendre en photos le château de nuit, divinement mis en lumières et re-rider des machines folles (et LUI flipper)\o/.