Toy Boy Oy!
Quand on voit Ashton Kutcher, un gars sympa, drôle, cool même, à l’affiche d’un film où il joue les beaux-gosses à tomber plein de nanas pleines de fric comme l’annonce Toy Boy dans la bande annonce on s’attend à passer un bon moment. Même l’affiche confirme l’air sympathique du pitch, et comme il est défini comme une comédie, on est persuadé qu’on va se marrer pendant une bonne heure et demi.
Et bah, comme dirait Fran Fine,Oy! Oy! Oy! Consternation! Tromperie! Chagrin! Douleur! Moi qui était contente d’aller voir un film léger (ça fait longtemps) et bien quelle ne fut pas ma déception.
Alors d’abord, ex-cu-sez-moi mais Toy Boy n’est PAS une comédie. Ok y’a 2-3 moments où on rit mais sinon franchement je vois pas. Le personnage de pseudo gigolo se veut insouciant, léger mais ça ne fait pas la comédie ça, pardonnez-moi.
Par contre, je ne saurais pas définir le genre de ce film qui devient tout et n’importe quoi (le titre anglais, Spread, était un signe que j’ai malheureusement ignoré) au fur et à mesure des minutes qui s’écoulent de plus en plus lentement tout au long de la séance au point de faire passer les 1h37 pour 2h37.
Une fois qu’on comprend que ça ne sera pas drôle, on se dit que la relation du séducteur avec une nana plus mûre peut-être intéressante à décrypter et qu’on va rentrer dans un film un peu futé étudiant la chose, mais non! Le scénario switche vers un autre truc, et part en vrille et FAIL quoi.
Le seul truc à garder c’est la put*** de baraque sur les hauteurs de L.A., le look bretelles-jeans-rangers (mais pas la boucle d’oreille >_< yark!!) et les quelques images d’Ashton qui a oublié d’être mal foutu, bref rien de cinématographique dans tout ça donc n’y allez pas!
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Wylliam