Le ConCours Samsung WB500 qui nous rend chèvres, la suite

Que de jeux de mots, que de jeux de mots…

bref là n’est pas la question. Le jeu, là, c’est de prendre des photos avec le fameux WB550, appareil photo numérique compact qui en fait plus que les compacts numériques basiques.
Deuxième partie d’un concours qui a fini de me rendre chèvre (naïve que je suis, j’avais vraiment cru que la souris pouvait rivaliser contre l’éléphant… quand même vaguement blasée, anyway) et qui est devenu pour nous un challenge purement artistico-sportif, avec une envie de profiter des thèmes imposés pour se forcer à faire ce qu’on ne prend jamais le temps de faire tout seuls (en tout cas pour le moment), des séries thématiques photographiques.

Le thème du mois : Portraits d’animaux. Et voici le résultat de notre séance photo sur ce thème :

Marmotte des Villes / Business Requin / Porc du Quotidien

Comment on en est arrivé là? (The Explication de l’idée de derrière les photos ;p)

Alors, même si notre appart’ ressemble presque à une boutique d’animaux des quais de seine (en version propre hein), et que si on se balade un peu on a pas loin quelques bestiaux (le jardin d’acclim’…), je n’ai pas eu envie de prendre le sujet au pied de la lettre. Comme d’hab’, une envie d’originalité, mais pas que.
Honnêtement, c’est aussi par facilité. Prendre un animal en photo, pour que ça ait de la gueule, ou que ça ressemble à ce à quoi on veut arriver (sans les maltraiter^^ c’est que j’ai des idées bizarres souvent), c’est pas facile-facile. Il faut passer du temps (ou avoir un putain de talent ou avoir du bol aussi ça marche), et le temps en ce moment on l’a pas (et le bol pas spécialement, pour le talent on y travaille – work in progress).
Je salue d’ailleurs les participants du concours qui ont affronté les vraies bêêêêtes, et Alexiane & Pingoo, merci pour votre penchant pour nos photos, à nouveau (attention on va y prendre goût ;p), mais les vôtres ne sont pas en reste,  mélangeant caractère, poésie et quelle jolie lumière! (on n’est pas mignons avec nos déclarations). Bref, revenons à nos moutons.

Donc, toujours aux rênes de la direction artistique, l’envie de maitriser le sujet couplée à l’envie d’autre chose que l’évidence a fait germer l’idée dans ma petite tête d’exploiter l’animalité de l’homme. Tous ces comportements du quotidien qui ont valu à l’homme d’hériter de quelques noms d’oiseaux plus ou moins sympathiques au fil du temps. Pas furieusement originale l’idée, mais quand même assez pour que je veuille aller jusqu’au bout dans ce cas là, d’autant que LUI a adhéré.
Le brainstorming à 2 pour trouver nos sujets mi-humains mi-bêtes nous a donné plein de pistes, certaines plus compliquées à réaliser que d’autres, surtout dans le temps qu’on avait a accorder à cette séance photo. Un concept à ré-exploiter plus tard peut-être…

Quoiqu’il en soit, comme souvent quand j’ai une idée, elle arrive en package « vision ». L’idée des masques s’est bêtement imposée d’elle-même, mais pas envie d’investir dans des masques tout faits (d’ailleurs va trouver un masque de requin…), et là encore pas envie de trop aller vers l’évidence.
Quand LUI a suggéré d’aller chercher des photos sur le net, de les imprimer et de découper des trous pour les yeux, j’ai tout de suite opté pour prendre le début de son excellente idée mais pas la fin. Et tout de suite j’ai eu envie (« vu » quoi ^^) d’une image de tête d’animal, surtout sans trous pour les yeux, en noir et blanc avec un traitement d’image très brut type photocopie d’il y a quelques années, collée à plat sur un carton un peu brut lui aussi, incliné devant le visage de chacun de nos portraits.

Le noir et blanc est là pour contraster avec l’environnement, détacher l’animal, et associé au carton crée la petite touche artistico-graphique. (Enfin pour la touche graphique, c’était en théorie parce qu’en fait de loin on voit pas vraiment le côté brut… c’est pas grave, on apprend, on apprend).
J’ai fouillé le net, trouvé des photos, bidouillé pour avoir le résultat souhaité, imprimé, collé sur du carton récupéré, passé un fil de nylon et hop, les masques étaient prêts – on n’a eu le temps d’en exploiter seulement 3 sur 5 préparés, et il reste pleins de noms sur mon carnet d’idées pour en préparer d’autres un de ces jours.
On a utilisé le mode automatique de l’appareil, avec l’option de style de photo rétro directement à la prise de vue pour atténuer un peu l’aspect « standard » des conditions de prises de vue (lumière…) et tendre vers un style de photo argentique d’il y a quelques temps.

Voilà, toute l’histoire de cette séance photo est là. Je suis contente de mon concept, d’avoir fait quelque chose avec des bouts de ficelles et que ça fasse son effet, notamment sur la photo du Business-Requin.
Pour les autres clichés de la série, je ne suis pas spécialement fière du résultat photographique (comparé au 1er thème, rien à voir quoi), même si je me suis bien amusée à mettre en scène le Porc du Quotidien (et LUI, excellent mannequin comme d’habitude, est beaucoup beaucoup trop rentré dans le personnage à ce moment là d’ailleurs ;p).

En tout cas, je ne soulève plus de mammouth pour obtenir des votes (enfin n’vous empêchez pas non plus de voter si vous en avez envie) parce que honnêtement là « concours photo » est un abus de langage, mais néanmoins merci de nous faire nous creuser les méninges et chercher à capturer de nouvelles images.