Une savoureuse arnaque presque parfaite
Une sortie discrète, directement dans des « petites » salles, voilà ce qui a été réservé à Une Arnaque presque Parfaite (The Brothers Bloom) malgré un Adrien Brody à l’affiche. Y’a vraiment des fois où j’me demande….
Bref, par chance ma fréquentation élevée des salles de ciné m’a permis de tomber sur la bande annonce et ainsi supposer qu’un petit bijou arrivait sur les grands écrans, et laissez moi vous dire que je ne m’y étais pas trompé.
Quel délicieux moment ce fût! Bon déjà Brody, j’adore – je sais pas pourquoi mais j’adore, son allure, son jeu, tout. Les autres, je ne les connaissais pas (quoique la fille me dit quelque chose…) et j’ai eu un peu de mal avec le frère de Brody mais au final, une fois le film fini, on comprend que le casting est juste parfait!!
Les quelques images de la bande annonce prédisaient un film décalé, au ton inhabituel, et c’était vrai. En réalité, j’ai du mal à décrire ce film, il est assez difficile à mettre dans une case… Le premier mot que je trouve pour en parler est « délicatesse ». Oui, tout est subtil, l’humour, l’amour, le scénario, la poésie, l’aspect dramatique, l’excès même! Il y a un doux mélange de tendresse, de folie, de bonheur, de solitude,… le tout mis en image avec raffinement, avec pas mal de très jolis plans symboliques.
J’ai trouvé ce film réjouissant, les personnages excellents, la photographie plus que soignée, le scénario amusant (bien que comportant quelques longueurs et manque de rythme), et j’ai ri tout au long du film grâce à cette espèce d’humour anglais.
Ce film presque parfait terminera donc à coup sûr dans ma dvdthèque!
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