Hama, Dawanda et moi
Je ne passe pas bien souvent par ici en ce moment. Enfin c’est pas nouveau en même temps, le boulot, toussa…
Sauf que ça ne risque pas de s’arranger (sauf si je trouve un moyen d’arrêter de dormir) parce que j’ai un nouveau passe-temps : je fais des petites choses avec mes mains, des choses non virtuelles, du vrai, des trucs qu’on touche et qu’on utilise après et tout.
Alors forcément l’ordi est un peu mis à l’écart, quoique…. parce qu’une chose en entraînant une autre, les petites choses bien concrètes se sont retrouvées dans un petit endroit complètement virtuel.
Bah oui, je suis tellement tombée dans cette nouvelle activité super zenifiante que j’ai décidé d’enfin* créer une petite boutique pour présenter mes expérimentations, parce que qui sait, même si c’est créé à la base terriblement égoïstement rien que pour moi, bah ça peut plaire à d’autres, alors voilà « One Schizophrenic Girl’s Lab » est né.
(*Le « enfin » c’est parce que depuis TOUJOURS j’ai plein de petits carnets, bourrés d’idées de « jolis bricolages » à réaliser, sauf que souvent j’ai vite laissé le truc de côté, mais qu’au fond il y avait l’idée d’un jour avoir ma propre petite marque. Pour l’instant, je réalise ce rêve de manière complètement amateur et j’adore cette simplicité – mais il reste le rêve de la designer qui un jour éditera peut-être ses propres objets super design^^)
Mais remontons un peu le fil du temps pour expliquer le pourquoi du comment…
Donc j’ai toujours été manuelle, ça c’est dit, sûr, validé… Plein de petits carnets remplis de croquis se sont donc entassés au fil des années. Beaucoup moins de créations concrètes malheureusement…
Je me souviens particulièrement de ces mètres de tulle que j’avais acheté pour me faire un joli jupon. L’histoire raconte que n’arrivant pas à coudre le tulle (même à la machine hein) j’ai lâchement abandonné et ne m’y suis jamais remise. Le tulle est encore là, au fond d’un placard, prêt à prendre vie. Mon petit doigt me dit que ses chances augmentent :p.
Mais si l’on revient sur cet échec lamentable, la conclusion a en tirer est que comme souvent, j’avais vu trop grand. J’ai voulu m’attaquer tout de suite à trop compliqué, et quand c’est trop compliqué bah ça n’encourage pas beaucoup.
Et puis un jour, dans une soirée, je croise la plus charmante des Blondes avec un superbe collier. J’adore, je lui saute dessus, je dis bonjour avant – quand même – mais j’étais complètement dingue de son collier alors je l’interroge version hystérique « j’adore ton collier, t’as trouvé ça où, j’adore, je veux, ça fait pixel art, limite Castelbajac » ou quelque chose comme ça :p.
Quelle ne fut pas ma surprise de l’entendre me répondre « c’est moi qui l’ai fait » « c’est des trucs pour enfant à la base… ». Ah ouaiiiiiis?
Je rentre chez moi et je consulte le web… et là un nouvel univers s’ouvre à moi, celui des perles à repasser Hama (non je ne connaissais pas!). J’ai depuis passé DES HEURES sur le net à regarder ce qui se fait. Évidemment, c’est un truc super connu – peut-être moins en France même si Marie avait semble-t-il puisé son inspiration chez une frenchy.
Sur Etsy notamment, pleins de petits objets sont proposés à partir de cette technique, sauf que bonjour les frais de port from the States oO.
Et justement, cette « technique » de fabrication de petits trucs cute est tellement super simple et accessible que ça me tente bien d’essayer.
Je trouve une boutique en ligne qui vend ces – rappelons le – jeux créatifs pour enfants… comme j’ai 5 ans d’âge mental, ça tombe bien ^^. Vu que je paie des frais de port, je charge un peu le panier :p.
Pour résumer, j’ai reçu, j’ai adoré, j’ai plus jamais arrêté. Détourner ces trucs pour enfants pour en faire quelque chose de complètement portable, J’A-DORE.
Je ne suis clairement pas la seule à avoir eu l’idée mais bon faut bien commencer et cette facilité m’a mis le pied à l’étrier de l’envie de fabriquer. Depuis j’ai créé une multitude de modèles, je cherche, j’expérimente.
La chose est terriblement proche du pixel art, la geekette en moi adore forcément, alors il n’y a parfois pas 1000 façons de faire tel ou tel motifs. Conclusion, je reproduis certaines choses que j’ai trouvé par-ci par-là. Et puis y’a des classiques : quel bonheur de porter le point d’interrogation tout droit sorti de Mario :p.
Mais progressivement j’arrive à imaginer des choses, ou plutôt dessiner en pixel art mes idées, imaginer n’a jamais été un problème :p.
Tout le monde peut s’y mettre, j’ai même envie de dire que je vous y encourage si ça vous titille comme moi, tout le monde peut donc faire ce que je fais (en tout cas pour le moment), sauf que ça demande « un peu » d’investissement – de temps, d’argent, de décarcassage pour trouver des apprêts (= les trucs pour monter les bijoux) pas trop chers. Comme tout ça revient un peu à acheter « en gros », j’avais de quoi en faire plein.
Et la boucle est bouclée, moi qui avait envie du « même bijou que » je facilite la chose à celles et ceux qui seront comme moi et qui auront envie de ne pas se prendre la tête ni de trop investir et se retrouver avec du trop qui sert à rien.
Pour l’instant je n’ai mis en ligne que quelques modèles, mais j’en ai encore plein sous le coude et surtout les possibilités sont limite infinies avec cette matière première.
Et puis je ne vais pas me limiter à ça, j’ai d’autres techniques et matières premières à explorer, déjà plein d’idées, mais j’ai voulu éviter de m’éparpiller au début.
Voilà, heureuse d’avoir créé ma petite boutique de BARBIE schizo qui aime changer de look tout le temps, folle de mon petit logo sur-mesure aussi. Oui je m’auto-félicite, c’est rare j’en profite.
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