Prince of Persia passe pas trop mal sur grand écran
Prince of Persia est donc passé des écrans de nos consoles de jeux aux écrans de ciné avec l’aide de Disney.
Bien qu’ayant joué à faire sautiller le dit Prince sur notre PS2 à l’époque, je ne maîtrise pas spécialement la mythologie du personnage. Cependant, transformer un Prince de Perse – que j’imaginais plus proche d’Assassins Creed, en gros mec un peu infréquentablement sexy – en beau gosse dégoulinant de mièvrerie ça me disait trop rien.
Mais bon j’ai suivi les motivés et au final je dirais que c’est assez récréatif, mièvre, nunuche, quiquiche mais récréatif.
Par contre pour un Disney qui est donc censé parler aux nenfants, j’ai trouvé ça un peu trop dark-violent mais bon je n’y connais rien.
Les débuts du films font mauvais effets spéciaux/décors en carton-pâte mais j’ai supposé que c’était pour « rendre hommage » à l’origine vidéo-ludique de l’histoire.
Après ça s’arrange et on se laisse embarquer dans l’aventure du Prince Yamakasi, on prend plaisir à voir les mouvements tant répétés derrière nos manettes devenir « réels ».
Je valide pas spécialement la tête des héros et héroïne, mais bon ils font super bien Disney – c’est d’un lisse et d’un vide, mais ça on l’avait vu venir, quoique je suis vilaine on s’y fait au fur et à mesure du film, un peu plus et on les trouve attachants.
Par contre j’ai grillé le méchant à la seconde où je l’ai vu, le coup de l’eye liner c’est fatal, et c’est vaguement pénible parce que déjà qu’il n’y a pas grand chose à se mettre sous la dent…
Anyway, pas désagréable, pas transcendant, c’est gentillet, proposant le pot-pourri-spécial-Disney amour, conflit, « histoire », famille, traitrise, humour (avec des parallèles à l’actualité assez amusants), – attention spoil – happy end.
Bref, ça se laisse voir, le rythme est assez soutenu pour qu’on ne s’ennuie pas mais je ne le verrai pas 2 fois.
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