The American, what else?
Pas super inspirés par la programmation ciné de la semaine, bien envie de voir le dernier film avec Romain Duris mais pas envie ce jour là, envie d’un truc moins lourd, genre film d’action, on a fini par opter pour aller voir The American, un film avec George Clooney.
Je suis un peu dingue, j’ai fait confiance à LUI qui m’a répondu « oui » à la question « c’est un film d’action? ».
Faut dire que c’est pas de sa faute, la bande annonce pourrait y faire croire, avec George qui monte une arme et tout – et comme on aime pas vraiment regarder les bandes annonces qui en dévoilent souvent largement trop on a pas vraiment étudié la question sur le moment.
Une fois installés devant le grand écran, le film commence, étonnement silencieux.
Pourquoi pas, ça donne un style, une certaine oppression qui souligne le suspens et la tension. Sauf que ça va 5 minutes, mais baser 1h43 de film sur le même principe ça commence à faire lourd.
The American n’est donc pas du tout un film d’action, non, non. Soit. Mais c’est quoi alors? A peu près autant de dialogues que le Guerrier Silencieux (ouais oO), une réalisation soignée certes, sobre et élégante, mais globalement il ne se passe pas grand chose. Les états d’âmes d’un personnage? Mouais… D’autant que le George pardonnez-moi mais j’ai pas trouvé qu’il faisait passer grand chose. Et puis le jeu de sa « collègue », pathétique.
Les mecs peuvent au moins admirer la jolie plastique de l’italienne de l’histoire, mais je ne pense pas que ce soit un argument suffisant.
Un concept très, trop épuré qui donne une sensation de vacuité de propos malgré une jolie idée. J’ai espéré jusqu’au bout un twist, un truc qui révèlerait l’intérêt du scénario si léger. Pas trouvé…