Le Chaperon Rouge a vu le loup
Prom’nons-nous dans les bois, pendant que le loup n’y est pas…
Pourtant complètement irritée par Twilight, j’ai voulu voir Le Chaperon Rouge réalisé par celle qui a visiblement la manie de reprendre diverses mythologies à sa manière, intriguée par ce que ça pouvait donner et je l’avoue charmée par l’esthétisme de la bande annonce.
Pour une fois je vais citer les « pros » pour illustrer ce qui est tout à fait vrai.
« Catherine Hardwicke, (…) cultive le filon du cinéma pour ados, avec mièvrerie dans le fond et esthétisme dans la forme » (par Ouest France) ou le #sotrue « On découvre que le Botox ravage jusque dans les forêts médiévales » (par TéléCinéObs) qui m’a fait tellement rire.
L’avis global est donc plutôt impitoyable, reléguant cette adaptation au sous-film.
Et pourtant, j’ai adoré et passé un ravissant moment. Je me rapproche de l’avis d’Excessif : « Il y a du sang neuf dans ce conte vieux comme le monde et force est de reconnaître que la tentative de le dépoussiérer de l’imagerie un peu niaise qui lui colle à la peau est plutôt convaincante, surtout le retour à une histoire beaucoup plus sombre. ».
En effet, la petite fille encore en moi s’est retrouvée plongée dans un conte, une jolie variation de l’original, certes édulcorée, clichée, facile, légère. Et alors?
L’ambiance est là, j’ai dansé autour des flammes sur la musique médiévale, j’ai cherché le loup, je me suis baladée, naïve, dans le temps et l’espace. Et n’est-ce pas le rôle des histoires pour (grands) enfants, nous laisser bercer simplement, nous laisser charmer innocemment (pas si innocemment d’ailleurs, teen movie oblige, c’est grr version romantique et l’ado encore en moi aime aussi :p).
Et non le loup qui parle ne m’a pas fait rire, et non les décors en carton-pâte ne m’ont pas fait tiquer, j’ai pris ça comme un rêve.
A voir si vous êtes encore prêt à vouloir approcher le loup… si le loup y’était, il nous mangerez…
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