19 novembre 2014 dans Net

Un responsable d’Uber veut espionner les journalistes

Un responsable d’Uber veut espionner les journalistes

Le CEO d’Uber, Travis Kalanick, a tenté de minimiser l’impact après la déclaration d’un autre responsable d’Uber, Emil Michael, qui est très critique envers les médias et qui veut les espionner pour qu’ils comprennent ce qu’on ressent quand on fouille dans la vie privée des gens.

Un dirigeant d’Uber menace directement les journalistes

Travis a déclaré que les commentaires d’Emil étaient terribles et qu’ils ne représentaient pas l’entreprise et que cela indiquait un manque de leadership et d’humanité et qu’il ferait tout pour qu’Uber gagne la confiance des médias.

Emil Michael, l’un des responsables d’Uber, avait organisé un diner avec des journalistes pour tenter d’améliorer les relations de l’entreprise avec les médias. Les choses ne se sont pas exactement passés comme il l’espérait. En effet, il a déclaré pendant ce diner qu’il était prêt à dépenser 1 millions de dollars pour engager 4 chercheurs et 4 meilleurs journalistes pour combattre les médias. Cette équipe serait chargée d’espionner la famille et la vie personnelle des journalistes.

Uber s’est pris un Bad Bud dans les heures qui ont suivis, notamment sur Twitter. Le chargé de relations publiques a tenté de désamorcer la bombe en disant qu’Uber n’espionnerait jamais les journalistes et que ce n’est pas le genre de l’entreprise.

Les pratiques catastrophiques d’Uber

Mais cette déclaration rapide n’a pas suffit et tous les médias parlent désormais d’Uber comme l’une des pires entreprises de la Sillicon Valey. Uber a toujours eu une relation difficile avec les médias, mais l’entreprise s’est illustré par ses mauvaises pratiques à de nombreuses reprises. On a eu la mort d’une jeune fille à cause d’un chauffeur d’Uber qui faisait la course, le fait d’utiliser le mariage gay comme un argument marketing, etc.

Mais la menace d’espionner les journalistes n’est surement pas la meilleure option pour construire une bonne relation avec les médias. Ces derniers ne sont pas toujours irréprochables, mais en général, personne n’attaque jamais directement les médias et ceux qui ont essayés se sont mordus les doigts de l’avoir fait. Au lieu, Uber doit totalement revoir sa notion de morale et la compagnie doit rapidement changer ses mauvaises pratiques, car parfois, une mauvaise publicité est suffisante pour nuire à l’entreprise pendant des années.

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