Nous Sommes Charlie
Le web permet à tout le monde de s’exprimer. Que ce soit sur un blog de technologie, de politique ou d’autre, tout le monde a le droit de dire et d’écrire ce qu’il veut. Les auteurs de ces contenus sont privilégiés, car ils peuvent partager leurs avis avec le monde entier. Hier, 10 journalistes du magazine Charlie Hebdo et 2 policiers ont été tués parce qu’ils voulaient juste s’exprimer sur le monde qui les entoure.
On peut écrire ce qu’on veut même si cela ne plait pas
En tant que journalistes ou blogueurs, nous jouons avec des mots et nous essayons de donner l’opinion la plus objective, mais nous essayons également de provoquer parce que cela fait partie de la liberté d’expression. L’attentat contre Charlie Hebdo peut être expliqué par des centaines manières, mais ce n’est pas le plus important. Un journaliste qui vit dans un pays démocratique peut écrire ce qu’il veut et c’est un privilége qui n’est pas possible dans d’autres pays autoritaires.
La satire est un droit fondamental
Il est vrai que les mots et les images peuvent être dangereux, mais il est important qu’on puisse les dire et les écrire. Quelques heures après la tuerie, le magazine satirique le plus populaire en Allemagne, Le Titanique, a écrit que la satire est un droit fondamental et c’est vrai.
La satire est un moyen pour les personnes de percevoir des choses avec un certain angle, mais la satire fait également réfléchir sur l’absurdité d’une situation. On pourrait juste dire qu’on compatit de tout coeur avec les familles des victimes, mais on pense qu’on peut aller plus loin que ça. La satire nous permet de voir les choses sous un angle différent et de ne jamais se laisser endormir par des conventions et le conformisme. Le progrès qu’il soit technologique ou idéologique est uniquement possible lorsque des personnes tentent de nouvelles choses ou qu’ils proposent une approche différente par rapport à ce qui est accepté par tout le monde.
Beaucoup de médias américains ont écris qu’ils n’ont jamais entendus parler de Charlie Hebdo, mais maintenant, ils ne l’oublieront jamais.