Hope, la sonde spatiale des Emirats Arabes Unis veut partir sur Mars en 2020
Hope est une sonde spatiale pour étudier l’atmosphère de Mars et c’est un programme des Emirats Arabes Unis dans sa conquête de l’espace. Le gouvernement veut l’envoyer aux alentours de 2021. Omran Sharaf, le responsable de l’exploration de Mars des Emirats Arabes Unis, a déclaré que notre mission est produire une étude globale de l’atmosphère de Mars.
Une sonde spatiale pour étudier l’atmosphère de Mars
Les scientifiques des Emirats Arabes Unis espèrent comprendre comment l’atmosphère de Mars va évoluer dans le temps. Les recherches montrent que Mars était comme la Terre à une époque et l’étude de la planète rouge permettra de prédire le futur de l’atmosphère terrestre. On pourra également utiliser cette mission pour étudier les atmosphère des planètes aliens dans le futur afin de les comparer à celle de la planète rouge. Le cheikh Mohammed Bin Rashid Al Maktoum a déclaré sur Google+ qu’ils avaient choisi le nom de Hope parce qu’il envoie un message d’optimisme pour tous les jeunes arabes. A une époque, la civilisation arabe a joué un rôle important dans la connaissance de l’humanité et cette mission sur Mars prouve que cette civilisation peut encore apporter beaucoup de choses à l’humanité.
Les Emirats Arabes Unis vont construire eux-même leur sonde
Si les Emirats Arabes Unis réussissent leur mission, ce sera le 4e pays à envoyer un engin sur Mars après les Etats-Unis, l’Inde et la Russie. Les Emirats Arabes Unis ne vont pas acheter la technologie à d’autres pays, mais ils veulent construire leur propre sonde spatiale à partir de zéro. Ils veulent le faire pour apprendre les principes d’une conquête spatiale et pour éviter de dépendre des autres technologies. Si la sonde atteint Mars, alors les scientifiques des Emirats Arabes Unis vont partager leurs données avec plus de 200 universités et organisations à travers le monde. L’initiative a été accueillie avec beaucoup d’optimisme et l’université du Colorado a indiqué qu’elle aidera les scientifiques des Emirats Arabes Unis à réussir le projet.