Sepp Blatter, le président de la FIFA déclare que les accusations de corruption ne le concernent pas
Encouragé par son réélection à la tête de la FIFA, Sepp Blatter a tenu une conférence de presse dans laquelle il a contre-attaqué en critiquant les américains. La FIFA est éclaboussé par un scandale de corruption évalué à 150 millions de dollars, mais Sepp Blatter nie toute implication et que l’enquête n’avait encore rien révélé. La justice américaine accuse également des officiels en Amérique du Nord d’avoir accepté un pot de vin de 10 millions de dollars pour avoir donné la Coupe du Monde 2010 à l’Afrique du sud au lieu des Etats-Unis. Sepp Blatter a déclaré que ce n’était pas lui puisqu’il n’a pas 10 millions de dollars.
Sebb Blatter persiste et signe en niant toutes les accusations
Sepp Blatter a également taclé les déclarations de la procureure générale Loretta Lynch que les actions de la FIFA avait corrompu le monde du football pour enrichir ses propres intérêts. Blatter s’est dit choqué par cette déclaration en estimant qu’il ne critiquerait jamais une autre organisation sans connaitre tous les faits. Parmi les personnes arrêtés, on a 2 vice-président de la FIFA qui sont accusés de fraude, de blanchiment d’argent et de racket. Blatter a répondu que s’il y a eu des crimes financiers américains, alors les arrestations doivent se faire aux Etats-Unis et non en Suisse.
Des arrestations purement politiques selon Blatter
Le président de la FIFA estime que ces arrestations sont purement politiques. En effet, le principal rival à la réélection de la FIFA était le prince Ali de Jordanie et Blatter a déclaré que les autorités américaines sont très proches du royaume de Jordanie. Pour finir, Sepp Blatter a considéré cette affaire comme une vengeance. Les américains étaient en lice pour le Mondial de 2022 et ils ont perdus et les anglais l’étaient pour le Mondial de 2018 et ils ont perdus aussi. C’est pourquoi, les médias anglais et les autorités américaines tirent à boulet rouge sur la FIFA.
De son coté, les autorités américaines continuent leurs enquêtes. Les 14 personnes arrêtés pourraient être extradés aux Etats-Unis et ils pourraient faire face à une peine de 20 ans de prison pour corruption.