Pourquoi on continue de penser que les robots veulent nous tuer ?
Un homme est mort dans un accident industriel dans une usine de Wolkswagen en Allemagne. C’est un fait comme un autre, mais la différence est que cet homme a été tué par un robot. Les médias en ont fait leur une pendant des jours avec la même variante qui est un robot tue un humain. Certains médias ont été plus touchés comme la journaliste du Financial Times qui a reçu beaucoup de réponses. Cette journaliste s’appelait Sarah O’Connor et elle ignorait que c’est le nom d’un des personnages dans le film Terminator. Le robot en question était une simple pièce de machinerie et on sait que c’était l’humain qui était en faute puisque le robot est toujours éloigné de la fabrication des pièces par les humains. Et ce n’est même pas important qu’il y ait près de 4000 accidents industriels par année, car il suffit d’écrire qu’un robot a tué un humain.
La peur des robots date de plusieurs décennies
En mai dernier, tout le monde a parlé des voitures autonomes et le fait qu’elle a provoqué 11 accident en près de 2,5 millions de kilomètres. Aucun de ces accidents n’étaient sérieux et à chaque fois, c’est l’autre voiture qui était en cause. Tout ça pour dire que la menace ne vient pas des robots, mais de nous. Ce sont les humains qui provoquent toujours la faute et il semble impossible qu’un robot puisse commettre un meurtre. Mais nous continuons de le penser à chaque incident et on peut dire que la science-fiction joue un rôle que ce soit avec le film Terminator ou I, Robot. Le terme robot vient d’une histoire intitulée R.U.R qui a été écrite en 1921 dans laquelle une révolte de machines tue chaque humain sur terre.
Nous avons peur de devenir obsolète
Mais ce n’est pas le danger des robots tueurs qui nous fait peur, mais de la technologie en général. Cette peur est apparue la première fois en 1921 lorsque des moulins à moudre manuels ont été remplacés par des machines à Manchester. Et en fait, nous n’avons pas vraiment peur de la technologie, mais de son impact sur nos vies et nos boulots. Nous avons peur de devenir obsolète qui est une sorte de mort. Et c’est un vrai problème et c’est pourquoi le dialogue est important. Les robots industriels, les intelligences artificielles et les algorithmes remplacent les humains chaque jour et il est nécessaire de repenser notre manière de travailler. C’est une question difficile, mais elle est plus pertinent que de parler de Skynet et de ses robots qui est un débat stérile et inutile.
