Terminator, encore!
Il l’avait dit, I’ll be back, il a tenu sa promesse. LE robot du futur renait de ses cendres et nous ramène pleins de souvenirs dans ce 4ème volet, Terminator Renaissance. On a vu, j’ai aimé certains trucs, été agacée par d’autres, LUI a été hypnotisé par ce film plus qu’il ne l’avait jamais été par aucun autre, prêt à le voir encore et encore.
Cet épisode de Terminator commence à mon goût très bien. De jolies images un peu crades – parfait dans le style, un grain désaturé poursuivi d’ailleurs tout le long du film, un plan soigné et original dans les quelques premières minutes du film qui se termine avec une bonne scène d’action percutante à souhait. Bref, je me suis dit youhou ça va être bon!
L’action est effectivement bonne, variée, avec des vaisseaux, des motos, des camions et que sais-je, les effets spéciaux utilisés avec intelligence sont super bien réalisés tout en gardant un côté rétro-futurisme assez fidèle au passé de Terminator. Mais…
Mais, moi qui d’habitude ne porte pas de réel intérêt à ce genre de choses, j’ai régulièrement eu dans ma tête pendant la séance des « mais biensûûûûûr, et la marmotte ».
Je ne sais pas si c’est le montage qui fait ça mais il a pas mal d’incohérences ou si le terme est un peu inadéquate ici de choses un peu trop « faciles » ou improbables d’un point de vue logique. Genre le gamin qui n’est jamais monté sur ce camion qui doit déclencher un mécanisme et qui trouve direct le bon lévier. J’ai trouvé ça un peu nul… je suis chiante?
Mais y’a pas que ça, y’a aussi eu le fait que moi Terminator j’aime bien mais j’ai vu les premiers volets il y a bien longtemps et je ne me souviens pas trop de l’histoire. J’espérais que ce nouvel opus donnerait toutes les clés pour comprendre le nouveau scénario sans avoir besoin de réviser. Bah non!
Tu te retrouves, toi pauvre spectateur amateur mais pas fan jusqu’au bout des ongles, à essayer de décortiquer les très maigres indices pour tout piger et c’est un peu casse-pieds. Ah et puis « Renaissance » faudra m’expliquer, parce que vu que ce film se passe AVANT les 1ers… On gardera donc plutôt le « Salvation » de la version anglaise du titre hein.
Et c’est pas tout, y’a 1 truc qui m’a exaspéré, le héros du film, enfin l’acteur choisi. May I say it brutally? Je peux pas me piffrer Christian Bale. Il est mauvaiiiiiiiis. Mauvais, mauvais, mauvais! Mais qu’est-ce que c’est que cette voix et ce ton et ce jeu? Pa-thé-tique. Je l’avais « découvert » dans le dernier Batman, déjà pas apprécié, et là je confirme, merci de me le virer du casting la prochaine fois. De toute façon il a une gueule tellement banale qu’on peut trouver quelqu’un qui lui ressemble easy. (J’avais prévenu, c’était vaguement brutal… pardon).
Mais sinon, le moment fut globalement bon hein, et je trouve que de toute façon ça fait partie des films à voir, c’est culte quoi!
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