Tron’niais mais trop bon
J’ai beau graviter depuis pas mal d’années dans un milieu « geek », je n’avais jamais entendu parler de Tron avant de voir une reproduction taille réelle de la fameuse moto au MK2 Bercy. « Han, tu connais pas, mais c’est culte »… j’en étais restée là, pas mécontente de ne pas connaître pour avoir été trop jeune à sa sortie (1an) (et toc) (pour une fois).
Et puis Tron Legacy, la suite presque 30 ans après, est sorti, et là pour le coup hors de question de passer à nouveau à côté.
Partant avec le mince bagage que Tron avait été à l’époque le 1er film avec images de synthèses, que Daft Punk a composé la B.O. du nouvel opus et qu’il y avait une histoire d’humain qui rentre dans un jeu vidéo, je ne m’attendais à rien de particulier.
Peut-être est-ce grâce à ça que j’ai a-do-ré…
Oui parce que si on s’arrête au scénar’ Disney gentillet, aux acteurs pas forcément réjouissants, mais surtout aux dialogues et bons sentiments dégoulinants on pourrait sans aucun doute affirmer que c’est mauvais.
Sauf qu’à y regarder de plus près j’ai vu dans ces personnages clichés les archétypes de la culture manga de mon enfance, cette espèce de simplicité naïve qui passe si bien en animation mais il est vrai moins en film. Cependant, cet aspect est plus acceptable quand on tient compte de l’aspect soooooo SyFy du film, non?
Quoiqu’il en soit ceci est passé en second plan dans ma tête de spectatrice tant l‘image (en 3D* et c’est pour une fois plus que justifié), le concept et le son m’ont dès les premières seconde embarquée dans le film et ne m’ont pas lâchée.
J’étais dans le jeu moi aussi, complètement guidée dans mes émotions par la musique juste parfaite de la B.O. qu’il va falloir que je cours m’acheter – un chef d’oeuvre réussissant à la perfection l’alliance de la musique rétro 80’s à la Jean-Michel Jarre et/ou Ulysse 31 (je sais pas mais ça faisait bien madeleine de Proust), terriblement actuelle et avec une touche symphonique. Sont trop forts ces français casqués, et tellement faits pour ce film!
J’ai passé tout le film avec un sourire jusqu’aux oreilles tellement j’ai apprécié, je crois que j’avais ressenti à peu près la même chose quand on était allé voir Speed Racer au final assez proche dans la culture et le genre.
La salle en revanche semblait être particulièrement déçue par le côté cul-cul (spécial’dédi ;p) de l’histoire. LUI a lui manqué d’action et a trouvé ça trop lent, mou du g’nou (rha c’lui-là alors).
A vous donc de voir si ça vous dit de tenter.
A noter qu’il y a jusqu’au 8 Mars une expo Tron à la Galerie Chappe (4 Rue André Barsacq 75018 Paris), pour mieux comprendre le culte du premier film je prévois d’aller y faire un tour et voir aussi l’original. J’éditerai cet article pour laisser mes impression.
edit : toujours pas vu Tron 1 mais pour l’expo passez votre chemin, c’est limite honteux d’appeler ça une expo tant c’est anecdotique
* pour information pour les parisiens, le système 3D de l’UGC Ciné Cité des Halles vient enfin de passer à la technologie passive, ce qui veut dire qu’on paie une fois les lunettes (1€ avec la Carte Illimitée et 3€ sans) et qu’on les garde à la sortie, réutilisables pour les futurs films 3D sans supplément donc, sauf si vous les avez perdues ou oubliées, trop cool hein ^^ (et en plus elles sont plus légères – mais un peu grandes pour les petites têtes comme moi, ils devraient faire des modèles filles et enfants :p)
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cleopat
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Paulo