Uber a été banni à New Delhi après le viol d’une passagère par l’un de ses chauffeurs
Uber a été banni à New Delhi après qu’un chauffeur a violé une passagère vendredi dernier. La police a arrêté le chauffeur après la plainte d’une femme qui a déclaré qu’elle a été violé vendredi tard dans le soir. Après l’investigation, la police a découvert que ce chauffeur d’Uber a déjà passé 7 mois en prison pour viol.
Le chauffeur d’Uber avait déjà été condamné par la justice
Selon le Huffingtopost en Inde, le chauffeur ne possédait même pas de permis valide pour conduire à New Delhi. Le suspect a avoué son crime selon les dernières informations. Le CEO d’Uber, Travis Kalanick, a déclaré que l’entreprise était horrifié par ce crime et qu’elle ferait tout pour poursuivre ce chauffeur en justice. Uber a également déclaré qu’il travaillerait avec le gouvernement pour que les chauffeurs donnent toutes les informations nécessaires avant d’être accepté dans le service.
Quand on lit les explications d’Uber, on se rend compte qu’il tente de se dédouaner en rejettant la responsabilité sur le système indien parce que ce chauffeur avait déjà été condamné et qu’il n’aurait jamais dû conduire. Les conditions d’utilisation d’Uber font qu’il ne peut pas être tenu pour responsable pour des dommages causés par ses chauffeurs. Mais les autorités indiennes risquent de le poursuivre quand même.
Uber rejette la faute sur les autorités indiennes
Il est vrai qu’il est dangereux pour une femme de se balader seule en Inde, mais est-ce qu’Uber doit promouvoir un service qui censé assurer la sécurité des femmes alors que ce n’est pas du tout le cas. Ce viol est un drame, mais ce n’est pas la première fois que cela arrive à Uber. Des passagers ont étés agressés aux Etats-Unis et Uber doit assurer la sécurité de ses utilisateurs s’il ne veut pas risquer un ban dans tous les pays. Uber vient de lever environ 1,2 milliards de dollars pour se concentrer sur la région asiatique et la sécurité devrait être l’un de ses premiers investissements.